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Lu pour vous

Publié le 29 déc 2022Lecture 2 min

Des données à connaître et à réactualiser

Jimmy DAVAINE, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris

Le développement des techniques endovasculaires pour les anévrismes suprarénaux et de type 4 offre une alternative mini-invasive à la chirurgie ouverte. Afin de savoir si cette dernière reste une option valide, il est indispensable d’avoir les chiffres précis des résultats en rapport et ceux-ci doivent être mis régulièrement à jour afin de pouvoir comparer les techniques et proposer la meilleure solution au patient. C’est l’objectif que se fixe ce travail.

Méthode Cette étude rétrospective reprend sur 10 ans, dans un centre de référence écossais, l’ensemble de l’expérience sur les anévrismes aortiques supra-rénaux et thoracoabdominaux de type 4. L’évaluation préopératoire était exhaustive. La chirurgie se faisait en hypothermie passive à 32-34 degrés sans drainage du liquide céphalorachidien ni assistance circulatoire. L’abord se faisait par laparotomie bi-souscostale avec clampage supra-cœliaque. La reconstruction se faisait au moyen d’un biseau comprenant tronc cœliaque, artère mésentérique supérieure et artère rénale droite et réimplantation séparée de l’artère rénale gauche.   Résultats Sur 74 patients inclus, 53 étaient retenus comme éligibles à une chirurgie ouverte. La moyenne d’âge était de 69 ans, le score ASA moyen de 3. La durée médiane du geste était de 267 minutes et les temps moyens d’ischémie viscérale de 40 minutes et des membres inférieurs de 90 minutes. L’extubation se faisait en salle d’opération pour 85 % des patients et la durée moyenne de séjour était de 12 jours dont 4 en soins intensifs. La mortalité à 30 jours était de 6 % (défaillance multiviscérale, infarctus du myocarde et défaillance respiratoire). Les complications sont résumées dans le tableau qui comprend quelques références choisies à titre de comparaison.   Conclusion Cette étude montre que le traitement des anévrismes supra-rénaux et thoraco-abdominaux de type IV peut-être réalisé avec un taux de complications relativement modérée et une mortalité faible. Cette équipe utilise une voix abdominale exclusive. Le taux considérable de complications réversibles montre qu’une prise en charge de réanimation adaptée est indispensable. Cette étude a déjà 10 ans (mais il y a peu d’autres données plus récentes). Richards JMJ et al. Br J Surg 2010 ; 97 (1) : 45-9.

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