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Explorations-Imagerie

Publié le 17 nov 2009Lecture 2 min

IRM cardiaque - Les 6 grands types de séquences les plus utilisées pour l'imagerie cardiovasculaire

J. GAROT, service d'IRM cardiovasculaire, Institut cardiovasculaire Paris Sud, Hôpital privé Jacques Cartier, Massy

La plus utilisée est certainement la séquence en écho de gradient balancé dite SSFP (steady state free precession) pour l’imagerie en mode ciné-IRM ou pour l’imagerie morphologique

• La plus utilisée est certainement la séquence en écho de gradient balancé dite SSFP (steady state free precession) pour l’imagerie en mode ciné-IRM ou pour l’imagerie morphologique (figure 3). Figure 3. Images extraites d’une séquence ciné-IRM en vue 3 cavités en télédiastole (gauche) et en télésystole (droite). • L’imagerie morphologique en sang noir pondérée T1 à la recherche de graisse intramyocardique (dysplasie arythmogène) ou T2 à la recherche d’œdème intramyocardique (figure 4) (myocardite, sarcoïdose, pathologies inflammatoires, etc.). Figure 4. Imagerie sang noir T1 dans le cadre d’une dysplasie du VD montrant des hypersignaux T1 au niveau du VD et du septum (graisse intramyocardique, flèches) (gauche). Imagerie sang noir T2 au cours d’une myocardite aiguë mettant en évidence des hypersignaux (œdème) au niveau de la paroi antérieure (flèches, droite). • L’imagerie dynamique de perfusion myocardique permet de suivre le bolus de gadolinium de manière rapide au cours du temps et d’analyser la distribution intramyocardique du gadolinium (obstruction microvasculaire après un syndrome coronaire aigu, détection de l‘ischémie myocardique au cours du stress pharmacologique sous adénosine ou persantine) (figure 5). Figure 5. Images extraites d’une séquence dynamique de perfusion en vues 2 cavités et petit axe, montrant un hyposignal étendu au niveau de la paroi antérieure et inférieure, indiquant une ischémie myocardique étendue au cours du stress au dipyridamole. • L’imagerie de rehaussement tardif réalisée 10 min après injection de gadolinium permet de mettre en évidence la nécrose ou la fibrose intramyocardique ; elle est utilisée dans de nombreuses cardiomyopathies (infarctus aigu ou chronique, CMD, CMH, myocardite, etc.) (figure 6). Figure 6. Imagerie de rehaussement tardif montrant un hypersignal correspondant à un infarctus antéro-apical transmural. • L’imagerie en contraste de phase, sensible à la vélocité, permet de quantifier les flux (débit aortique et pulmonaire, QP/QS, quantification des flux de régurgitation aortique et pulmonaire, etc.). • L’angiographie aortique tridimensionnelle de l’aorte thoracique par résonance magnétique en écho de gradient T1 avec injection de gadolinium (figure 7). Figure 7. Angiographie aortique 3D. Anévrisme de l’aorte ascendante (flèches).

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