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HTA

Publié le 22 nov 2005Lecture 2 min

Système rénine-angiotensine : l'étape de l'inhibition de la rénine

M. N’GUYEN

ESC

Les épidémiologistes s’accordent à dire que le poids de l’hypertension artérielle et de sa prise en charge va encore s’alourdir de 60 % au cours des vingt prochaines années car, malgré les progrès thérapeutiques, seule une minorité de patients est parfaitement contrôlée.
Présidé par G. Mac Innes, le symposium Novartis a souligné le rôle délétère d’un excès de rénine plasmatique.

Les études montrent que les différents antihypertenseurs, comme les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine (ARA II) ont réduit le risque de mortalité et de morbidité d’origine cardiaque et ralenti la progression de l’insuffisance rénale ; cependant ces agents entraînent également une augmentation de l’activité de la rénine plasmatique, ce qui peut se traduire par l’adjonction d’un nouveau facteur de risque cardiovasculaire chez les patients hypertendus.   Le système rénine-angiotensine-aldostérone Pour éviter ce risque et prévenir les dommages causés aux organes cibles, il faudrait optimiser le traitement de l’hypertension en adjoignant aux médicaments qui ciblent le système rénine-angiotensine une molécule capable de contrôler l’augmentation de l’activité de la rénine plasmatique. B. Dahlöf (Göteborg) a rappelé le rôle physiologique de l’angiotensine II : maintenir le volume plasmatique et la pression artérielle. Toutefois, on sait bien qu’une activation chronique du SRAA entraîne une hypertension et des troubles trophiques au niveau du système cardiovasculaire, qui, à leur tour, vont précipiter les lésions au niveau des organes cibles.   Le double jeu de la rénine En utilisant des médicaments qui bloquent le SRAA, on agit aussi sur l’angiotensine II tissulaire ; mais cet effet est difficile à mesurer en raison de sa demi-vie très courte et de l’interférence possible avec d’autres peptides. Toujours est-il qu’en fin de compte, les IEC et les mécanismes compensatoires entraînent une augmentation de l’activité rénine. Il fallait donc trouver un inhibiteur de l’activité rénine qui, à la différence des IEC, optimiserait l’effet thérapeutique.   Les promesses précliniques d’aliskiren La rénine, seul catalyseur spécifique de l’angiotensinogène, est devenue une cible pharmacologique très attractive. Jusqu’à présent, il n’avait pas été possible d’utiliser des inhibiteurs de la rénine pour des raisons de biodisponibilité, mais aussi de coût. C’est grâce aux progrès de la biologie moléculaire et des techniques cristallographiques que Novartis a pu développer aliskiren, un inhibiteur sélectif de la rénine humaine, efficace, d’action prolongée et pouvant être administré par voie orale.   En pratique L’évaluation préclinique a permis de constater que ce produit répondait aux attentes de la profession : il peut contrôler la pression artérielle, et, au-delà, assurer une meilleure protection des organes cibles. Affaire à suivre….

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