G. ABEHSIRA, Hôpital Henri Mondor, Créteil
L’étude EAST-AF a comparé l’utilisation d’antiarythmiques (AA) de classe I ou III pendant 90 jours après une ablation de FA (68 % paroxystique, 23 % persistante, 9 % persistante longue) versus un groupe contrôle sans traitement au décours (1 000 patients randomisés dans chaque groupe).
Le groupe « poursuite des AA » était associé à une diminution des récurrences de FA à 90 jours (41 % vs 48 % ; p = 0,01). Cependant, il n’y avait aucune différence en termes de récidives entre les 2 groupes à 1 an (70 % vs 68 % ; p = 0,38) (figure). La conclusion des auteurs est qu’à long terme, il n’y a aucun avantage à prescrire un AA après une ablation de FA.
Kaitani K et al. Eur Heart J 2015 ; doi:10.1093/eurheartj/ehv501.