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Éditorial

Publié le 01 oct 2016Lecture 1 min

Stimuler ou non : le bon dosage

A. LAZARUS

Des algorithmes de préservation de la conduction auriculo-ventriculaire spontanée sont proposés par les principaux constructeurs de stimulateurs et défibrillateurs. Leur but est d’éviter une stimulation mono ventriculaire droite désynchronisante et potentiellement délétère au long cours.

Si les études réalisées montrent le bénéfice de ces nouveaux modes de stimulation cardiaque, encore faut-il les proposer aux bons patients, et surtout penser à réévaluer systématiquement leur utilité au fil des contrôles. Un intervalle PR « trop long », surtout s’il s’allonge paradoxalement à l’effort, notamment en cas d’asservissement ou so us traiteme nt dromotrope négatif , peut générer un syndrome du pacemaker avec une symptomatologie d’effort parfois fruste mais gênante. Dans ces cas il faut savoir envisager, ne serait-ce qu’à titre de test sur le ressenti du patient, le retour transitoire ou permanent à un mode de stimula ion conventionnel. N’oublions pas qu’un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré symptomatique constitue une indication de stimulation double chambre de classe IIa ! Bonne lecture. A. LAZARUS Rédacteur en chef

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