Jimmy DAVAINE, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris
Dans cette série rétrospective portant sur 14 années, deux groupes traités soit par embolisation du sac (G1, n = 28), soit par embolisation du sac et de la branche (G2, n = 24) étaient comparés. Le diamètre moyen des AAR était comparable (G1 = 26 mm et G2 = 31 mm, NS). La majorité (68 %) des AAR dans le G1 concernait le tronc principal de l’artère rénale à l’inverse de G2 où 54 % des AAR concernaient une branche de second ordre. Il n’y a eu ni décès ni rupture mais plus d’insuffisances rénales et d’infarctus rénaux dans le G2. Dans le G1, on notait plus d’endofuites immédiates mais qui s’amendaient lors du suivi ; il n’y a eu qu’une seule procédure complémentaire.
Les limites de l’étude étaient un nombre important de perdus de vue (15 %), l’absence de comparaison entre les 2 techniques (le choix de la technique variait selon la morphologie et la localisation de l’AAR) ou avec la chirurgie.
L’embolisation isolée du sac est une méthode intéressante mais d’avantage d’évaluation du traitement des AAR situés à la bifurcation de l’AR principale apparaît nécessaire.
Tang H et al. J Vasc Surg 2018 ; 68 : 451-8.