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Cardiologie générale

Publié le 11 oct 2011Lecture 2 min

Recommandations de l’ESC - Efient® (prasugrel), traitement antiplaquettaire de première intention dans l’infarctus du myocarde sans sus-décalage du segment ST et dans l’angor instable

L. E.

ESC

Dans ses nouvelles recommandations, la Société européenne de cardiologie (ESC) a octroyé au prasugrel (antiplaquettaire oral) une recommandation de classe I dans le traitement de patients présentant un SCA sans sus-décalage du segment ST, un IDM sans sus-décalage du segment ST (NSTEMI) ou un angor instable (AI), nécessitant une intervention coronaire percutanée (ICP). Cette recommandation de classe I confirme l’intérêt et l’efficacité du prasugrel en première intention chez ces patients.

Ces recommandations présentées au congrès de l’ESC ont été publiées dans l’European Heart Journal.  « Les patients avec un AI ou un NSTEMI sont exposés à un risque élevé d’événements cardiovasculaires et ils constituent souvent un défi pour les cliniciens. Des données significatives indiquent que le prasugrel peut être inclus dans une stratégie appropriée de minimisation du risque chez ces patients », a déclaré Gilles Montalescot (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris). « Les directives, basées sur les données cliniques les plus récentes, contiennent des recommandations précises concernant les alternatives thérapeutiques, telles que le prasugrel, dans le traitement de ces patients à haut risque ». Les dernières recommandations publiées sous le titre Prise en charge des syndromes coronaires aigus sans décalage persistant du segment ST, soulignent l’intérêt du prasugrel quel que soit le statut génétique du patient et stipulent que l’action de ce médicament ne semble pas être influencée par les inhibiteurs du CYP, y compris les inhibiteurs de la pompe à protons. Cette nouvelle recommandation est basée sur les données cliniques recueillies dans le cadre de l’étude TRITON-TIMI 38 chez des patients présentant un AI/NSTEMI, et qualifiées de niveau B (données issues d’une seule étude clinique randomisée). Parmi les 10 074 patients inclus dans l’étude TRITON-TIMI 38 et présentant une douleur thoracique au repos (AI) ou un infarctus de type NSTEMI (74 % de la population de l’étude), le prasugrel permettait une réduction statistiquement significative de 18 % du risque relatif du critère composite regroupant décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde non fatal et accident vasculaire cérébral non fatal comparé au clopidogrel. Dans cette population de patients, l’incidence des saignements majeurs (2,2 % sous prasugrel vs 1,6 % sous clopidogrel) et mineurs (2,3 % sous prasugrel vs 1,6 % sous clopidogrel), non liés à un pontage aorto-coronaire selon TIMI, était statistiquement plus élevée dans le groupe prasugrel que dans le groupe clopidogrel. La publication de ces recommandations survient quelques mois après l’attribution conjointe par l’AHA (American Heart Association), l’ACC (American College of Cardiology) et la SCAI (Society for Cardiovascular Angiography and Interventions) aux États-Unis d’une recommandation de classe I pour le prasugrel chez les patients présentant un AI/NSTEMI. La Commission européenne a octroyé une autorisation de mise sur le marché (AMM) du prasugrel en février 2009, en association avec l’acide acétylsalicylique (AAS), pour la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients présentant un SCA traité par une intervention coronaire percutanée primaire ou retardée.   D'après un communiqué de presse de Daiichi Sankyo et Lilly

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