La pioglitazone diminue la resténose intrastent chez le diabétique de type 2

Méthode Chez 16 patients (24 lésions) une dose de 15 mg de pioglitazone est administrée par voie orale pendant 6 mois, le traitement antidiabétique antérieur étant maintenu. L’incidence de la resténose intrastent, chez ces patients, est comparée à celle observée chez 24 patients (26 lésions) du groupe contrôle traité par un traitement hypoglycémiant conventionnel ne comprenant pas de pioglitazone.   Résultats   Les deux groupes étaient comparables tant en ce qui concerne le tableau clinique, la prévalence de l’hyperlipémie, l’hypertension ou la sévérité du diabète avant la procédure. Il n’y avait pas de différence significative quant au type de la lésion, son degré et sa longueur. À 6 mois, le taux angiographique de resténose est abaissé de façon significative dans le groupe pioglitazone par rapport au groupe contrôle (8,3 vs, 42,3 %, p = 0,009). On constate que le taux de resténose intrastent chez les patients traités par cette petite dose de pioglitazone était comparable à celle observée après mise en place d’un stent actif. La pioglitazone semble ainsi avoir un potentiel pour réduire la resténose intrastent chez des patients diabétiques de type 2 ayant bénéficié d’un stent nu. Profitons de ce travail pour signaler que la pioglitazone fait l’objet d’une très vaste étude chez le diabétique de type 2 pour tester sa capacité à diminuer la morbimortalité cardio-vasculaire : l’étude PRO ACTIVE dont les résultats sont attendus pour le congrès de la Société Européenne de diabétologie en septembre prochain à Athènes.