Le dabigatran : mieux que les AVK lors des ablations de FA ?

Dans tous les cas, l’anticoagulant n’était pas administré la veille de l’intervention au matin, et était repris après contrôle hémostatique. Avec 45 patients dans les deux groupes, le taux de saignement mineur au point de ponction était supérieur dans le groupe warfarine (44 % vs 20 % ; p = 0,013). Les auteurs mettent en avant l’arrêt du traitement 24 h avant, et non le jour même comme dans l’étude de Lakkireddy qui avait relevé plus d’accidents hémorragiques sous dabigatran. L’augmentation des D-Dimères, indice de thrombogénicité, était moindre au 2e jour postablation dans le groupe dabigatran. Les auteurs l’expliquent par la rapidité d’action du dabigatran sur les facteurs de la coagulation.    Nin T et al. Pacing Clin Electrophysiol 2013 ; 36 : 172-9.