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J'ai lu pour vous

Publié le 15 mar 2019Lecture 1 min

Étude PADIT

Yann HEMERY, Centre de cardiologie de la côte Basque, Hôpital de Bayonne

Cette étude multicentrique a testé deux stratégies de prévention de l’infection périopératoire lors d’implantation de stimulateurs, défibrillateurs ou resynchronisateurs.

Cette étude multicentrique a testé deux stratégies de prévention de l’infection périopératoire (figure) lors d’implantation de stimulateurs, défibrillateurs ou resynchronisateurs chez 19 000 patients dont 13 000 sont classés à haut risque d’infection : – bras conventionnel avec injection IV de 1 à 2 g de céfazoline ou de 1,5 g de vancomycine en cas d’allergie ; – bras renforcé avec association de céfazoline et de vancomycine, lavage de la poche à la bacitracine en fin de procédure, puis antibiothérapie per os durant 48 h par céfalexine (2 g) ou clindamycine (150 à 300 mg/8 h). Sur 1 an, 99 patients (1,03 %) du groupe conventionnel ont été hospitalisés pour infection de matériel ou de poche versus 78 (0,78 %) dans le bras renforcé, soit une réduction relative de 23 %, non significative. Figure. Infection de loge. Krahn AD et al. J Am Coll Cardiol 2018 ; 72 (24) : 3098-109.

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