publicité
Facebook Facebook Facebook Partager

HTA

Publié le 05 oct 2004Lecture 2 min

Endothélium et pression artérielle

M. AZIZI, HEGP, Paris

La ghréline serait un des facteurs paracrines susceptible de réguler la vasodilatation d’origine endothéliale chez l’homme.

    La ghréline, découverte en 1999, est le premier facteur stimulant de l’appétit. Il s’agit d’un peptide comportant 28 acides aminés qui est un agoniste endogène du récepteur sécrétagogue de l’hormone de croissance (GH secretagogue receptor [GHS-R]). Les cellules produisant de la ghréline sont situées au niveau du tractus digestif, en particulier de l’estomac, mais on en retrouve dans le duodénum, l’iléon, le caecum et le côlon.   Place de la ghréline dans la régulation de la prise alimentaire La prise calorique alimentaire régule les concentrations de ghréline dans le plasma. La concentration de ghréline plasmatique augmente au cours du jeûne, avec un pic plasmatique survenant immédiatement avant la prise alimentaire, puis diminue rapidement après le repas, suggérant son rôle dans l’initiation du repas. Les concentrations de ghréline suivent un rythme nycthéméral, en phase avec la leptine, avec des concentrations plus élevées le matin que le soir. Les récepteurs GHS-R sont largement exprimés dans le système nerveux central, en particulier au niveau hypothalamo-hypophysaire, mais aussi au niveau périphérique (myocarde, estomac, tractus digestif, tissu adipeux, foie, rein et placenta). La ghréline est un régulateur à court terme de la prise alimentaire chez l’homme et l’animal. Il pourrait être un régulateur à long terme de la balance énergétique. Les concentrations de ghréline plasmatique sont corrélées avec le poids du corps. La ghréline stimule de façon dose-dépendante la libération de GH hypophysaire par le biais d’une interaction avec le récepteur GHS-R hypothalamique. Des sites de liaison à la ghréline ont été découverts dans les tissus cardio-vasculaires humains et la ghréline est un vasodilatateur in vitro et in vivo.   Ghréline et tissu cardio-vasculaire Kleinz et coll. (Grande-Bretagne) ont étudié par immunocytochimie la distribution cellulaire de ghréline et du récepteur GHS-R dans le tissu cardio-vasculaire humain. La ghréline est présente dans les cellules endothéliales. Les récepteurs GHS-R sont présents au niveau des cellules endothéliales et des cellules musculaires lisses de la paroi vasculaire et des cardiomyocytes atriaux et ventriculaires. Les auteurs suggèrent que la ghréline, présente dans les cellules endothéliales, puisse être un facteur paracrine agissant sur les récepteurs GHS-R présents au niveau des tissus cardio-vasculaires, participant ainsi à la régulation partielle du tonus vasculaire.

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Version PDF

Articles sur le même thème

  • 2 sur 67
publicité
publicité