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Publié le 10 juin 2018Lecture 1 min

Sécurité de l’IRM pour les stimulateurs et défibrillateurs cardiaques non compatibles

Olivier CESARI, Bordeaux

À l’ère de l’IRM compatibilité, cette métaanalyse a étudié, à travers 70 études (1990 à 2017), 5 908 IRM de toute localisation (5 803 ≤ 1,5 T) réalisées sur des prothèses non compatibles (1 140 DAI).

Un reset dans 1,6 % des cas représente la complication la plus fréquente et exclusivement sur des prothèses antérieures à 2006, 0,55 % des sondes ayant une élévation du seuil > 1 V. Les 3 seules fractures de sondes étaient tardives donc d’imputabilité non établie. Aucune thérapie inappropriée n’a été déplorée si le défibrillateur était préréglé, ni aucune usure prématurée de batterie ou stimulation intempestive ou mode de réversion. Les auteurs concluent à une sécurité raisonnable de l’IRM encadrée sur des prothèses non compatibles, en phase déjà avec un assouplissement des recommandations HRS. Shah AD et al. Heart Rhythm 2018. pii: S1547-5271(18)30129-2. doi: 10.1016/j.hrthm.2018.02.019.

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